Maroc/UE : 500 millions d’euros pour lutter contre l’immigration clandestine

Maroc/UE : 500 millions d’euros pour lutter contre l’immigration clandestine



 L'appui à la gestion des frontières, le renforcement de la coopération policière, la sensibilisation aux dangers de l'immigration irrégulière… Plus de 500 millions d’euros sera octroyée au Maroc de la part de l’Union européenne pour renforcer ses actions dans la lutte contre l’immigration clandestine. Détails.

 

Le Maroc recevra une enveloppe d’au moins 500 millions d’euros de la part de l’Union européenne pour renforcer ses actions dans la lutte contre l’immigration clandestine pour la période 2021-2027, annonce le média espagnol ElPais. Les 500 millions d’euros d’aide annoncés dépassent largement les 343 millions d’euros reçus précédemment par le Maroc pour renforcer les contrôles aux frontières et lutter efficacement contre l’immigration irrégulière, fait savoir El Pais, soulignant que cette augmentation du montant de l’aide est la preuve que le Maroc est un partenaire de plus en plus « important », non seulement de l’Espagne ou de la France, mais de l’ensemble des pays membres de l’UE.

La même source souligne que le budget sera divisé en différents projets. Ainsi, les nouveaux mécanismes de coopération entre le Maroc et l'Union européenne comprendront principalement l'appui à la gestion des frontières, le renforcement de la coopération policière (y compris les enquêtes conjointes), la sensibilisation aux dangers de l'immigration irrégulière, ainsi que le renforcement de la coopération avec les agences de l'Union européenne.

En outre, les politiques d'intégration et de protection des réfugiés au Maroc seront encouragées et la lutte contre les mafias sera intensifiée, précise-t-on. « L'important programme d'aide, qui sera complété par des subventions pour d'autres pays d'Afrique du Nord, est un signe du rôle croissant du Maroc en tant que partenaire prioritaire, après que l'Espagne a averti de la nécessité de prendre soin des accès par le sud», poursuit le journal qui explique que «cela n'a pas été une négociation facile». En effet, « Rabat maintenait ses exigences élevées et Bruxelles voulait plus d'engagements en retour ».

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