Les Marocains, 4ème « emprunteurs » du Wifi de leurs voisins, à l’échelle mondiale

Les Marocains, 4ème « emprunteurs » du Wifi de leurs voisins, à l’échelle mondiale



Les marocains n’hésitent point d’« emprunter » ou de voler le WIFI de leurs voisins. C’est ce que révèle une étude menée par le Global Consumer Survey de la plateforme de statistiques allemande Statista.

Alors que les européens sont classés en haut du podium, les Marocains et les Suisses occupent la 4ème place du classement des pays qui utilisent le réseau WiFi de ses voisins avec un taux de réponse positive de 9 % de la population.Le Maroc est le seul pays africain de la liste, ce qui se justifie par le taux très élevé de pénétration d’internet dans le pays. En effet, en 2010, alors que le taux moyen de pénétration d’internet n’atteignait que 9,3 % sur le continent africain, le Maroc avait 52 % de sa population classée comme internautes.

 

L’étude de Statista a été menée auprès d’adultes entre 2021 et 2022 dans plusieurs pays et a eu entre 1.000 et 7.000 répondants. Elle a démontré que les principaux utilisateurs des WiFi des voisins étaient Européens avec en tête les Néerlandais et les Belges, suivis des Mexicains qui atteignent les 14 %, pour le trio de tête.

 

Pour certains des répondants, ce phénomène s’explique par la colocation et la location, où c’est le propriétaire qui paie les accès à internet ou l’un des colocataires qui a signé le contrat de service avec l’opérateur internet.

 

Pour d’autres, il s’agit de partager le WiFi avec les voisins ou encore utiliser leur connexion internet à leur insu. Ils sont 16 % en Belgique et aux Pays-Bas, à admettre utiliser l’internet d’un tiers (voisin ou propriétaire) à domicile.

 

« C’est plus du double que la part mesurée dans les pays limitrophes, la France et l’Allemagne, où respectivement 6 % et 7 % des internautes avouent s’introduire dans un réseau sans fil situé à proximité », note Statista.

 



La même source souligne que « les raisons de ces écarts ne sont pas totalement claires à la lecture des seules données de l’enquête ».

 

Et d’ajouter que selon les pays, l’intrusion dans un réseau WiFi crypté peut être considérée ou pas, comme une infraction pénale.

 

Le cas des Pays-Bas est intéressant à relever puisque le pays ne considère pas le vol de connexion WiFi comme une infraction, ce qui n’est pas le cas en France par exemple.

 

 

« On remarque que ce sont globalement les Européens qui sont les plus friands de cette pratique, alors que les États-Unis et la Chine affichent les taux les plus bas d’internautes utilisant le WiFi des voisins (respectivement 3 % et 2 %) », indique l’entreprise allemande.

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