Le Maroc se hisse au rang des nations qui font du respect des ressources naturelles, leur valeur cardinale.
par: YASSINE SLIMANI
Les dernières réunions entre le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime , du développement rural et des eaux et forêts, et celui de l’intérieur ont démontré que le pays sait défendre ses ressources naturelles lorsque celles-ci sont menacées.
En effet malgré de fortes pressions de la part de certains lobbys vivant de la pêche illicite et d’autres activités tout aussi illicites, le ministère de tutelle est resté ferme quant à la sauvegarde des ressources naturelles. Toutes les considérations politiques ou sociales, qui souvent emportent la décision dans d’autres secteurs, n’ont eu aucun effet en ce qui concerne les ressources naturelles. L’argument est simple mais puissant : la nature ne fait pas de politique et ne peut pas comprendre autre chose que des considérations scientifiques et biologiques . Cette rigueur dans le raisonnement et dans la déclinaison des décisions est l’apanage des grandes nations qui gouvernent avec comme boussole le sens des priorités.
Même si sur le court terme ces décisions peuvent avoir un coût social, sur le long terme elles placent le Maroc sur le podium des nations qui respectent leurs engagements vis-à-vis de la communauté internationale et surtout qui adaptent leurs propres lois sur celles de la nature. A l’instar de toutes les grandes nations maritimes qui ont régulé même la pêche sportive, le Maroc a même fait de la pêche sportive une activité régulée par voie déclarative afin de toujours s’assurer que la reproduction des espèces est assurée.
Afin d’accompagner sa politique de pêche et la préservation de ses ressources, le Maroc est signataire des règlements INN qui est un système destiné à prévenir, à décourager et à éradiquer la pêche illicite, non déclarée et non règlementée (dit « règlement INN »).Grâce a son adhésion aux règles de préservation des ressources naturelles le Maroc a obtenu de la banque mondiale un prêt de 350 millions de dollars pour accompagner la durabilité et la résilience de ses ressources naturelles .
Ce niveau de conscience, digne des grandes nations, a servi de démenti cinglant vis-à-vis de pays , comme l’Algérie, qui ont toujours accusé le Maroc de céder à la facilité en pillant les ressources naturelles du Sahara. le Maroc a démontré qu’il gère les ressources de son Sahara en bon père de famille de manière précautionneuse en utilisant une partie de celle-ci au développement et l’autre à la reproduction en évitant de céder aux pressions populistes et en sanctionnant les contrevenants et tout ceci en faisant de la règle biologique l’étendard de sa gouvernance.